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GALA ÉMERGENCE : Les dessous de l’organisation d’un événement d'envergure

Entrevue avec les organisatrices du Gala, Florence Lacombe-Soucy et Laura Michaud, par Kenza Iounousse.

Photo : Florence Lacombe-Soucy, tirée du compte instagram du Festival Emergence de Montréal


Kenza: Bonjour à vous deux! Pour commencer, je voulais que vous m’expliquiez un peu quel est le thème du gala et ce qui vous a inspiré à le choisir.

Laura: Ce n’est pas nous qui choisissons le thème, mais bien Camille et Zoé qui nous amène un sujet. Ça nous permet ensuite de nous guider vers le type d’esthétique, de couleurs et d’animation qu’on veut choisir au final. On pourrait désigner le thème du gala comme futuriste, edgy.


K: C’est intéressant tout ça! Est-ce que ça a été facile pour vous d’élaborer un gala avec ce genre de thème?

Florence: On a trouvé ça vraiment inspirant mais vraiment difficile à mettre en image! Ce qui a été plus difficile, c’était de savoir dans quelle direction on voulait s’enligner parce qu'on ne voulait pas que l’esthétique prenne trop de place dans le gala. On doit intégrer le thème pour que ce soit divertissant, sans oublier le but du gala, qui est de féliciter les courts-métrages gagnants. On a sû trouver un juste milieu parfait à mon avis.


K: Ça m’intrigue vraiment de savoir c’est quoi votre processus. Par quelles étapes vous passez pour bâtir un gala?

L: On commence par recevoir le thème que Camille et Zoé ont choisi et par la suite, Florence et moi on fait une tempête d’idées. On amène toutes les idées possibles que ce soit au niveau de l’animation, du type de vidéos qu’on pourrait intégrer, les décors, les images, les couleurs, bref tout ce que nous inspire le thème. On utilise beaucoup Pinterest. On présente ensuite toutes nos idées au reste de l’équipe. Après avoir fait ça, on choisit ce qu’on aime vraiment parmi toutes les idées que l’équipe a apportées. On y va ensuite par ordre de priorité, ou par ce qui prend le plus de temps à faire. Avec toute l’équipe, on se divise les tâches: quelqu’un s’occupe du vidéo d’ouverture, l’autre s’occupe du vidéo du gala, un autre s’occupe du texte d’animation, et ainsi de suite. On y va vraiment un morceau à la fois, mais tout en même temps quand même!


K: C’est un gros projet! Ça vous prend environ combien de temps organiser tout ça?

L: C’est difficile à dire, parce qu’on travaille concrètement là-dessus à l’année longue. On pourrait dire que les premiers 6 mois sont consacrés à la conceptualisation du gala, tandis que les derniers 6 mois sont dédiés à la planification. Dans les derniers 3 mois on filme et on fait les montages.


K: Une année complète c’est pas rien. Qui est-ce qu’on retrouve à l’animation du gala? Je le demande, parce qu'apparemment vous avez préparé quelque chose de spécial.

F: Je serais à l’animation avec Luka Provost et nous serons accompagnés d’un autre animateur qu’on pourrait qualifier hors-norme! On vous laisse la surprise pour le gala, mais c’est à ne pas manquer!


K: J’ai hâte de voir la surprise! Comment est-ce que vous vous séparez de la tâche? Êtes-vous seulement deux à vous occuper de monter le projet?

L: On est une petite équipe, donc on essaie vraiment de séparer les tâches en fonction de nos forces et de ce que chacun a envie de faire. On ne se divise pas vraiment les tâches de manière précise. Florence elle s’occupe plus de la direction artistique tandis que moi je suis plus celle qui va coordonner. Par exemple, je vais m’occuper de la distribution des tâches, des communications externes du gala et j’organise l’agenda et les tâches.

F: À la fin de la journée, on fait vraiment tout ensemble même si chacune d’entre nous a ses forces. Sandrine, Camille, Laura et moi avons toutes élaboré l’idée générale ensemble. Frédéricke nous vient aussi en aide lorsqu’on a besoin de support.


K: Avez-vous un budget qui vous est alloué?

L: Puisqu’on est un OBNL, on a un montant qui nous est alloué. Par contre, on essaie vraiment de penser de manière ingénieuse au niveau de notre budget. Le but est de faire un gala le plus cool possible avec le plus petit budget possible. C’est sûr qu’on pourrait voir ça comme une contrainte, mais on y est arrivé dans les dernières années et cette année aussi donc on s’en sort pas si mal.

F: Il faut aussi qu’on fasse des choix. Il y a des fois où on s’est rendu compte que certains projets n’allaient pas être possibles à cause du budget. C’est un chose complètement normale, parce que dans tout projet artistique le budget est une contrainte.


K: En prenant du recul, êtes-vous fières de ce que vous avez réussi à accomplir?

L: Je pense qu’avec la difficulté de ce genre de projet là, le nombre de temps qu’on met à bâtir le gala, oui on peut être vraiment fières de nous! À chaque fois je trouve ça cool qu’on ai réussi à le faire malgré tout.

F: À chaque fois on est fières, peu importe ce qui c’est passé pendant le processus. On voit ça un peu comme notre bébé qui fait ses premiers pas! On est un peu biaisé pour savoir si c’est bon ou pas, mais je pense sincèrement qu’on peut être fières.


K: Vous avez totalement raison d’être fières de vous! J’ai hâte de voir le résultat et je vous remercie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions!



Le Gala ÉMERGENCE de 2022 sera en direct de la page Facebook du Festival Émergence de Montréal le 28 août prochain à 19h30. Pour y être, participez à l’évènement Facebook disponible sur leur page. Ne manquez surtout pas ça!



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